De nouveaux carburants ?
- tpeps2lap
- 12 févr. 2018
- 2 min de lecture
Vers un développement et une exploitation d’énergies nouvelles, plus propres.
Quel carburant fera surface quand le pétrole aura disparu ?
Le pétrole qui représente 98% du carburant automobile doit être remplacé car ses réserves ne sont pas inépuisables et le réchauffement le menace. Afin de remplacer cette énergie fossile, les recherches sont de plus en plus abondantes.
La bicarburation essence-gaz, GPL ou gaz naturel
La technologie GPL est un carburant vert qui a un rôle à jouer dans les objectifs gouvernementaux pour améliorer la qualité de l’air. Le GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié) est considéré comme une source d'énergie capable de moins dégrader la qualité de l'air et de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Celui-ci peut être additionné à d'autres carburants propres (énergies renouvelables) et aider à réduire à une échelle locale les émissions de dioxyde de carbone.
Aspects positifs
Les gaz de pétrole liquéfié sont un mélange de butane et de propane (gaz), qui présentent de bonnes performances environnementales, soit pas (ou peu) de rejets de soufre, plomb ou benzène, peu d’évaporations et une réduction des émissions de polluants réglementés (CO2, particules fines, etc).
Les véhicules qui utilisent le GPL sont majoritairement équipés d’un système de bicarburation au même titre que la voiture hybride (fonctionnement à l'essence ou au GPL), ce qui permet de pallier le manque actuel de stations de ravitaillement. Cependant, cela ne permet pas pour autant un fonctionnement optimisé de l'un ou l'autre de ces carburants.
Néanmoins, ce mode de carburation présente quelques avantages.En effet, le prix du litre de GPL est actuellement inférieur à celui de l'essence (0,70 € pour GPL contre 1,60 € pour l’essence).On note également, l'absence de résidus de combustion dans l'huile moteur, ce qui la rend plus efficace dans le temps. De plus, il existe des mesures gouvernementales pour le développement du GPL qui font baisser le prix du carburant au litre.
Un bilan négatif ?
Malgré certains aspects positifs, ce mode carburation présente également des inconvénients. En effet, le GPL, tout comme l’essence et le gasoil, reste une énergie fossile. De plus, son bilan écologique serait moins bon que celui de l’essence et présenterait un inconvénient en ce qui concerne le coût occasionné lors de l’achat du véhicule et du service après-vente jugé trop important mais également dans le fait que sa disponibilité soit limitée.
Le GPL produit certes moins de CO² (13 % contre 15 % pour l'essence), mais les autres polluants sont en réalité en quantité supérieure à ceux de l'essence (notamment CO et HC). De plus, la consommation serait au minimum 20 % supérieure à celle de l’essence.
Le gaz naturel (GNV) : une énergie fossile avantageuse
Le gaz naturel utilisé pour les véhicules (GNV) offre de nombreux avantages, parmi lesquels on compte une capacité à réduire l’effet de serre (-20 à -30 % d’émissions de CO2 par rapport à l’essence),. De plus, son utilisation est compatible avec les progrès des moteurs.
On note également que sur les 900 millions de véhicules en circulation dans le monde, plus de 11 millions roulent au GNV ce qui représente environ 1,22% du transport routier.
Cependant il s’agit d’une énergie fossile, donc non renouvelable, et par conséquent limitée. De plus, le GNV nécessite la mise en place d’infrastructures lourdes de stockage et d'approvisionnement ce qui entraîne une implication technologique assez importante.
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