Les polluants dans l'air
- tpeps2lap
- 10 févr. 2018
- 3 min de lecture
On distingue tout d’abord les particules primaires qui sont émises dans l’atmosphère. Elles sont issues de toutes les combustions incomplètes liées aux transports. Les particules secondaires, quant à elles, sont formées dans l’atmosphère suite à des réactions physico-chimiques. Elles peuvent impliquer le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes d’azote (NOx) ou les composés organiques volatils (COV), voire des particules primaires. Ces particules sont principalement rejetées par les transports
Liste des polluants émis par les transports
Oxydes d’azote (NOx)
Les oxydes d’azote (NOx) regroupent le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2). Ils sont émis lors d’une combustion par les moteurs thermiques des véhicules.
Les principaux effets sur l’environnement des NOx sont :
l’acidification des milieux, qui peut entraîner des chutes de feuilles ou d’aiguilles, des nécroses et influencer de façon importante les milieux aquatiques ;
apport trop important d’azote dans les milieux naturels et notamment les sols (eutrophisation) qui conduit à une réduction de la biodiversité.
Dioxyde de soufre (SO2)
Le dioxyde de soufre est produit à partir de la combustion d'énergies fossiles (fioul, gazole, etc.). Ce polluant gazeux est ainsi rejeté par de multiples petites sources telles que les véhicules à moteur diesel, et par des sources industrielles ponctuelles plus importantes (centrales de production électrique ou de vapeur, chaufferies urbaines, …).
Les principaux effets du SO2 sont :
les pluies acides
transformation en acide sulfurique dans l’atmosphère et qui se dépose ensuite sur les végétaux.
contribue à l’acidification et à l’appauvrissement des milieux naturels ainsi qu’à la détérioration des bâtiments.
C’est également un précurseur de particules secondaires en se combinant, sous certaines conditions, avec les NOx.
Ozone (O3)
L’ozone est un gaz indispensable à la vie terrestre. Naturellement présent dans l’atmosphère, il forme une couche dans la stratosphère (de 12 à 50 km au-dessus du sol), qui protège des rayons ultraviolets (plus de 97 % des rayons ultraviolets sont interceptés par cette couche). Dans les basses couches de l’atmosphère (de 0 à 12 km au-dessus du sol), l’ozone est en revanche un polluant atmosphérique nocif pour la santé humaine, les animaux et les végétaux, à cause de son caractère oxydant.
L’ozone est un polluant secondaire, résultant de transformations photochimiques (provoquées par la lumière ou une énergie rayonnante) entre certains polluants comme les oxydes d’azote (NOx), le monoxyde de carbone, etc.
Dioxyde de carbone (CO2)
Le CO2 est naturellement émis par la respiration des êtres vivants tels que les animaux, végétaux ou organismes du sol. Les feux de forêts et les éruptions volcaniques sont également émetteurs de dioxyde de carbone. Ce gaz a donc une origine naturelle.
Cependant, ces émissions peuvent également être d’origine anthropique. Elles sont liées à la combustion de produit contenant principalement du carbone (pétrole, gaz naturel, charbon…). Ces combustions permettent la production d’énergie pour la chaleur, la lumière et les transports. Le secteur transport est une des principales sources de cette molécule. Une partie des émissions de dioxyde de carbone est absorbé par des réservoirs naturels ou artificiels qu’on appelle puits. Les principaux puits actuels sont les océans et la végétation (par le biais de la photosynthèse). Selon le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique), environ 40 % du CO2 reste dans l’atmosphère, le reste étant absorbé par les puits de carbone : 30 % par les océans et 30 % par la végétation. Mais cette répartition change, les rouages du cycle du carbone étant eux-mêmes sous l’influence des changements climatiques.
Le dioxyde de carbone est un des principaux gaz à effet de serre, responsable de plus de 55% de l’effet de serre additionnel anthropique. La durée de séjour approximative du dioxyde de carbone dans l’atmosphère, c'est à dire le temps qui est nécessaire à ce que le gaz en surplus commence à s'évacuer de l'atmosphère, est de 100 ans.
Particules fines
Particules d'origine naturelle
Alors que les "grosses particules" se déposent rapidement sous l’effet de leurs poids, les petites particules restent en suspension dans l’air.L’érosion éolienne, les feux de forêts, les éruptions volcaniques, émettent naturellement des particules telles que les poussières du sol, les particules minérales, organiques ou biologiques (pollens, champignons, bactéries, virus).
Particules d'origine anthropique
Les particules fines sont présentes naturellement dans l'environnement, mais les activités humaines ont considérablement augmenté leur concentration atmosphérique. Constituées de cendres, de composés organiques, de métaux, ces particules proviennent de la combustion de combustibles fossiles, de l’essence et du gazole (transport, industries, etc...), ainsi que du revêtement des routes et des chantiers de construction.
Les émissions de particules du transport routier ont fortement augmentées du fait de l’extension du parc des véhicules diesel et ont un impact considérable sur l’environnement : elles peuvent réduire la visibilité et influencer le climat en absorbant et en diffusant la lumière. Les particules, en se déposant, salissent et contribuent à la dégradation physique et chimique des matériaux. Accumulées sur les feuilles des végétaux, elles peuvent les étouffer et ainsi entraver la photosynthèse.
De plus, une partie de l’essence utilisée par le moteur s’évapore sans être brûlée, ce qui cause aussi la pollution de l’air. Les émissions provenant de la circulation automobile contribuent également à la formation du smog.
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